Jean-Baptiste Couvelet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean Baptiste Couvelet
Autoportrait de Couvelet
Naissance
Décès
(à 57 ans)
Mézières
Nationalité
française
Autres activités
professeur de dessin
Maître
Élève

Jean Baptiste Couvelet, né le à Charleville et mort le à Mézières, est un peintre miniaturiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Louis Couvelet, tailleur d'habits, et de Jeanne Françoise Chayaux[1], Jean Baptiste Couvelet grandit à Charleville où il étudie au collège de la ville. On ne sait pas avec certitude s'il a été ou non l'élève de Jacques-Louis David. Tandis que les monographes Baudson et Labaste voient dans le traitement du classique et dans la « pureté du dessin » une parenté certaine entre les deux peintres[2], Bernadette Chaignet-Sortais pense qu'il a plutôt côtoyé des élèves de David[3]. À Paris, Couvelet fait la connaissance de Ponce Lambert. Les deux hommes développent leur talent de miniaturistes.

Ses études terminées, Couvelet retourne dans les Ardennes où il épouse Marguerite Adélaïde Colson le . Le couple a cinq enfants dont Adolphe-Hippolyte Couveley et Adélaïde qui épouse Désiré Auguste Lambert, fils de Ponce. Nommé professeur de dessin de l'École centrale de Charleville le , Couvelet mène à la fois sa carrière de peintre et de professeur, réalisant un très grand nombre de miniatures et portraits dont celui du général Morin alors directeur de la manufacture d'armes de Charleville. En 1815, il est nommé adjoint à la commission des finances de Charleville alors occupée par les troupes prussiennes[4].

Couvelet meurt à son domicile de Mézières en 1830. Il est enterré dans le cimetière de Mézières mais sa tombe n'existe plus aujourd'hui[4].

Élèves[modifier | modifier le code]

Étant professeur de dessin, Couvelet a de nombreux élèves. Toutefois cinq d'entre eux ont connu des carrières artistiques plus ou moins remarquables. Le premier d'entre eux n'est autre que son fils Adolphe-Hippolyte Couvelet né en 1802. Vient ensuite Nestor L'Hôte dont les connaissances en dessin acquises auprès de Couvelet lui permettent de participer comme dessinateur aux expéditions de Champollion. L'Hôte écrit d'ailleurs que « toute la vie reconnaissant des bons principes et des bons conseils qu'il (lui) a donnés dans son art »[5]. Enfin, Couvelet est le professeur des trois frères Moreaux[6] : François-René Moreaux né 1807, Léon Charles-Florent Moreaux né en 1815 et Louis-Auguste Moreaux né en 1817.

Œuvre[modifier | modifier le code]

La première miniature connue de Couvelet est datée de 1795 et porte pour titre. L'Homme en habit bleu dit Portrait de Couthon[7]. Le Musée de l'Ardenne conserve un certain nombre de toiles de Couvelet.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Collinet, « Deux Carolopolitains : Le Héros de Vittoria, J.-B-Louis Morin, et son peintre, Couvelet », Revue d'Ardenne et d'Argonne,‎
  • Émile Baudson et Henri Labaste, « Le Peintre J. B. Couvelet et son temps, (1772-1830) », Cahiers Ardennais, Charleville, no 8,‎
  • Bernadette Chaignet-Sortais (dir.), « Trois peintres en miniature : Jean-Baptiste Couvelet, Ponce Lambert, Angélique Bouillet : leurs rapports familiaux et amicaux », dans La miniature en Europe. Des portraits de propagande aux œuvres éléphantesques, , 63-69 p. (ISBN 2-9544060-0-3)
  • Nestor Lhote (dir.), Sur le Nil avec Champollion : premier voyage en Égypte, 1828-1830, Éditions paradigmes, , 334 p. (ISBN 978-2-86878-114-7).
  • Nathalie Lemoine-Bouchard, Les Peintres en miniature actifs en France 1650-1850, Paris, Éditions de l’Amateur, , 567 p. (ISBN 978-2-85917-468-2).
  • Michel Cart, Charleville-Mézières, Bonneton, (ISBN 978-2-86253-118-2).
  • Jérémie Benoît, Philippe-Auguste Hennequin : 1762-1833, Arthéna, (ISBN 978-2-903239-17-6).

Liens externes[modifier | modifier le code]